Overwatch : Être efficace avec Orisa en ranked

Overwatch : Être efficace avec Orisa en ranked

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce nouvel article vous présentant un personnage Overwatch ! Cette fois-ci, place au plus adorable des tanks, je veux bien entendu parler d’Orisa !

Orisa est la nouvelle protectrice de Numbani. Elle fut créée, à partir des pièces détachées des robots de sécurité OR15 de la ville, par sa brillante inventrice Efi Oladele. Elle fait d’Orisa un OR15 reconfiguré, avec une personnalité qu’elle a créé elle-même, mais qui manque encore de connaissances. Orisa a ainsi un grand sens du devoir et de l’optimisme qu’elle tient de sa créatrice, malgré que son IA reste perfectible.

A son arrivée aux côtés des autres héros en jeu, Orisa a eu beaucoup de mal à se faire une place dans la méta, malgré le nombre limité de tanks existants. Peu de mobilité, un ulti sans impact, cela ne fait que depuis quelques mois à présent qu’Orisa est parvenu à se distinguer comme un choix viable au cours d’une partie. Cependant, tout comme Reinhardt, jouer Orisa sera un point clé pour votre équipe. Voici donc quelques trucs à savoir sur notre centaure!

Bien qu’ayant des capacités de protection intéressantes, Orisa est avec Zarya le plus faible tank en termes de vie : seulement 400 points de vie dont 200 points d’armure. Elle ne dispose pas non plus de mobilité, ce qui en fait un héros très vulnérable s’il se retrouve esseulé sans allié pour l’épauler, bien qu’elle soit capable de gagner beaucoup de temps.

Les capacités d’Orisa vont être des atouts essentiels à maîtriser si vous ne voulez pas vous faire martyriser à chaque combat. Vous jouerez forcément autour de son bouclier, qui a été sujet à de nombreux changements. Le dispositif de protection, ou « l’abri-bus« , possède 900 points de vie et reste en position 20 secondes, renouvelable toutes les 8 secondes. La barrière se placera très souvent devant vous, et fera office de solution de repli et de couverture pour vos alliés. On peut trouver de nombreuses façons de jouer avec le bouclier, en attaque comme en défense, dépendant de votre composition. Poser la barrière sur le convoi par exemple est une solution efficace pour gagner petit à petit du terrain sans prendre de dégâts conséquents. Si vous avez un Reinhardt dans votre équipe, vous pouvez alterner vos boucliers pour optimiser la protection, ou user de la mobilité de positionnement de votre barrière pour la poser là où vos alliés en ont besoin.

Mais on ne va pas se mentir, c’est souvent dans votre propre intérêt que vous poserez la barrière, en face de vous, pour marteler vos ennemis grâce à votre canon à fusion. Votre arme principal de 150 munitions est un outil formidable pour harass au maximum l’équipe adverse. Certes, Orisa ne va pas appliquer tant de dégâts que ça, cependant, son canon peut lui permettre de terminer des ennemis, appuyer le focus d’un de vos alliés sur un adversaire, etc… Notez que ce sont des projectiles, et qu’il faut savoir un minimum anticiper les déplacements de l’ennemi pour que les balles touchent. Toutefois si vous êtes bon au shoot, vous pouvez vite devenir une plaie pour l’équipe adverse, de plus les dégâts de ses tirs (11 par tir) ne sont pas diminués avec la distance, ce qui peut vite surprendre vos ennemis. Attention cependant au temps de rechargement très long (2,5 secondes) et au fait que, comme DVa, vous vous déplacez plus lentement en tirant.

A propos des focus et du travail d’équipe, voici une des capacités sous-estimée d’Orisa : Halte!. Orisa lance une mini-graviton de Zarya devant elle et peut, quand elle le souhaite, la réactiver pour regrouper tous les adversaires proches de la bulle. Bien coordonné avec vos alliés, Halte ! peut retourner des situations parfois bien compliqués et les héros avec des dégâts de zone peuvent profiter de cela pour faire beaucoup de dégâts à beaucoup de monde. C’est aussi un redoutable moyen de pression en capture de point, sur les cartes avec précipices : les joueurs auront peur d’approcher Orisa ou les bords de la carte, risquant d’être envoyés valser par la boule magique. Orisa reste dans tous les cas un excellent moyen de punir un ennemi qui se serait trop avancé en l’empêchant de s’enfuir, ou encore, de sortir des snipers ou flankers de leur cachette.

Ce qui garantit à Orisa son rôle de tank, et sa capacité de protection, c’est aussi son blindage, qui lui permet de réduire de 50% les dégâts qu’elle subit d’une part, mais aussi d’être insensible à tout effet de contrôle, pendant 4 secondes. La fortification peut ainsi être utilisé dans de nombreuses cas, que ce soit pour tanker ou pour se sortir d’une mauvaise situation. Par exemple, on peut l’utiliser en réflexe en cas d’ulti de Tracer, Chacal ou DVa inévitable. Ou encore, c’est un excellent atout pour temporiser un point de contrôle ou le convoi en attendant le retour de votre équipe. Bref, la fortification est très utile dans beaucoup de situations et est votre outil de survie principal avec la barrière.

Parlons un peu pour terminer du Surchargeur, l’ultime d’Orisa. C’est sans doute celui le plus « décevant », ou du moins qui de manière générale semble impacter le moins une partie d’Overwatch. Orisa pose au sol un tambour, qui amplifie de 50 % vos dégâts et ceux de vos alliés, tant que vous êtes à portée et en vue du Surchargeur. L’utilisation de l’ulti est assez complexe. Hors destruction totale de votre équipe, je pense qu’on peut le sortir un peu comme on le souhaite. Il peut vous permettre simplement d’avoir un avantage de dégâts profitable pour gagner du terrain sur l’ennemi, appuyer un push ou un snowball existant… C’est surtout son positionnement qui va être compliqué, car le tambour est destructible (200 HPs environ). Il faut trouver le bon compromis entre donner à tous vos alliés le buff de dégâts, tout en protégeant au mieux le tambour pour qu’il ne soit pas détruit trop rapidement. Le Surchargeur peut néanmoins créer la surprise dans un fight mal engagé, avec un ultime supplémentaire utilisé dans votre équipe pour éliminer vos cibles par exemple, de plus l’amplification peut être empilée avec ceux d’Ange et d’Ana (oui oui le Bastion-convoi sous drogue de Junkertown on l’a tous croisé au moins une fois).

Vous l’aurez compris, tout comme Reinhardt, Orisa apprécie d’avoir son équipe autour d’elle pour avancer, une équipe qu’elle peut protéger en se mettant en première ligne plutôt que des flankers. Elle peut elle-même créer de la pression en avançant son shield tout en martelant l’équipe adverse avec son canon à fusion, elle donnera plutôt des opportunités d’éliminations à ses alliés derrière elle grâce à Halte ! et au Surchargeur. Son blindage lui permet d’assurer le tanking et de se replacer en cas de problèmes sans trop subir, il n’empêche qu’elle reste une plaie à soigner, car sensible au focus intensif, donc faites en sorte d’être à portée et en vue de vos soigneurs.

Voilà pour ce petit article sur Orisa, j’espère qu’il vous aidera pour vos rankeds futurs avec elle.

A très bientôt pour un nouvel article !

Fan art en haut de page réalisé par ArtKitt-Creations

 

Overwatch : Être efficace avec Soldat 76 en ranked

Overwatch : Être efficace avec Soldat 76 en ranked

NB : Rédigé entre les saisons compétitives 6 et 7.

Bonjour à tous !

Bienvenue sur ce 5e article dédié à un héros d’Overwatch ! Aujourd’hui, je vais vous parler de l’un des piliers des héros d’attaque, ce bon vieux Soldat : 76.

Soldat : 76 a connu toutes les époques d’Overwatch, de sa création jusqu’à sa macabre dissolution. C’est à peu près pareil avec les métas qui ont pu se succéder au fil des saisons, et pourtant, le commandant Morrison a toujours été présent. Il faut dire que Soldat : 76, c’est un peu le personnage le plus basique que l’on peut avoir dans un FPS : il a un fusil, des roquettes, peut sprinter, se soigner seul, il a un aimbot (bon ça ce n’est pas le plus commun c’est vrai…quoi que) … et tout cela en dégâts raisonnables et assez intéressants pour qu’il soit toujours utile à une équipe. Mais ne vous inquiétez pas, on va tout de même pouvoir tirer quelque chose à analyser sur notre bon vieux mercenaire.

Comme la plupart des personnages d’attaque à hitscan, on peut affirmer pour Soldat : 76 qu’il possède une base de dégâts intéressantes. Pour peu que vous puissiez mettre tout votre chargeur sur votre cible, et en plus des headshots, Soldat : 76 est autant capable qu’un McCree de descendre rapidement un ennemi avec une base de points de vie faible (entre 5 à 20 points de dégâts par balle). Mais là où un McCree applique un burst de dégâts, Soldat va plutôt gratter lentement mais sûrement la vie de ses ennemis. Ce que j’insinue par là c’est que Soldat a du coup à minima un certain de degré de sécurité vis-à-vis de son ultime, qui montera plus ou moins vite selon votre précision. Ça l’est aussi pour McCree bien sûr, mais vous avez plus de chances de toucher sur 25 balles que sur 6.

Et puis le pistolero n’a pas la chance d’être aussi mobile que Soldat : 76. Le commandant a cette faculté de se déplacer assez facilement et de retrouver facilement une autre position de tir. Il est primordial de bien vous positionner avec n’importe quel héros d’attaque. Soldat a beau avoir 200 points de vie et courir comme un lapin, il n’a aucune raison de se placer devant ses tanks ou d’aller chercher une cible mourante, ses flankers pourront très bien le faire. C’est pour cela que vous préférerez le plus souvent rester derrière le shield de votre Orisa ou votre Reinhardt, ou bien vous placer sur les hauteurs si les snipers ne vous ont pas à la bonne, car à moins d’un push surprise, toute autre ennemi en hauteur sera également seul, et Soldat est bien capable de se débrouiller seul en duel, notamment grâce à son soin.

Une autre compétence parfois sous-estimée peut lui servir en duel, mais aussi lorsque les deux équipes se jaugent et cherchent un entry kill, c’est bien sûr les roquettes LX. 120 points de dégâts nets si les roquettes touchent directement, ça fait aussi mal que les roquettes de Pharah mais vous avez encore moins le temps de les voir arriver (50m par seconde contre 35m). Les roquettes LX sont un excellent outil de protection sur les flankers, pouvant vite calmer les ardeurs d’une Tracer un peu trop collante ou d’une Sombra, ainsi qu’un excellent moyen de terminer une cible, que ce soit en duel ou en teamfight. Le splash damage des roquettes est aussi plus intéressant que celles de Pharah (ça varie entre 20 et 80 pour ses roquettes, contre 40 à 80 pour le soldat), n’hésitez pas à les spammer si vous vous trouvez en hauteur par exemple. En fait, spammez vos roquettes dès que vous le pouvez, à courte portée vous devez pouvoir punir avec, sur une plus longue distance anticipez un peu mais tentez tout de même, elles peuvent vraiment débloquer des situations.
Autre point auquel on ne pense pas souvent à propos des roquettes ; commencez par les utiliser sur les tanks qui ont de l’armure. Pour rappel l’armure permet de tanker 5 points de dégâts pour chaque tick de dégâts pris. Puisque les roquettes LX comptent pour un tick de dégâts, elles infligeront sur un direct hit 115 points de dégâts, ce qui vous permettra d’aller gratter tout de suite après les points de vie basique de l’ennemi sans perdre de potentiel de dégâts sur votre fusil à impulsions.

Passons à la capacité ultime de Soldat : 76, la Visière Tactique. Bien que celle-ci soit simple à comprendre et utiliser, c’est une autre paire de manches pour la rendre efficace, tout reposera en effet sur votre positionnement mais aussi sur vos alliés qui devront vous avoir à l’oeil, car vous deviendrez le centre d’attention illico. Personnellement, je trouve que la Visière Tactique est un excellent ultime de dernier recours, c’est-à-dire que si un combat d’équipe s’éternise et devient brouillon, Morrison peut se faire oublier quelques temps pour se replacer et semer ensuite le chaos. Son ultime n’est pas celui requérant forcément un combo, il en profitera au contraire pour éliminer et punir des ennemis isolés, mal placés, et surtout dans les airs. Soldat est le contre parfait à une Mercy s’apprêtant à partir en Valkyrie.
Sous Visière Tactique, pensez-bien à vider votre arme avant de lancer votre ultime, ça rechargera l’arme automatiquement. N’oubliez pas également que vos Roquettes LX seront aussi guidés vers l’ennemi visé sous ultime. Ana peut faire de vous une redoutable machine de guerre avec cette ultime, tout comme une Ange, dans tous les cas vous aurez besoin de soutien pour profiter au maximum de votre ultime.

Je crois que j’ai fait le tour du sujet, merci à vous d’avoir lu cet article, et bonne chance pour votre prochaine saison compétitive, héros!

Fan art en haut de page réalisé par Eric Yin.

Comment aborder les parties classées sur Overwatch?

Comment aborder les parties classées sur Overwatch?

NB : Article remis à jour au début de la saison 8.

Bonjour à tous!

Depuis la fin du mois de juin 2016, le mode compétitif est arrivé, et a été pris d’assaut par les joueurs chevronnés et avides de compétition.

Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, je dois évidemment vous expliquer le fonctionnement de la ranked pour les plus néophytes:

  • Le mode compétitif consiste à vous mesurer, en 6 contre 6, à des adversaires de votre niveau (normalement) et de pouvoir vous classer selon un rang de 1 à 5000 (5000 étant le meilleur rang), que vous recevez après avoir fait 10 parties de placement.
  • Pour participer aux parties classées, vous devez au préalable avoir atteint le niveau 25, ce qui correspond à une bonne quinzaine d’heures de jeu. Une saison de parties classées a une durée calquée de deux mois (autrefois calqués sur les vraies saisons), avec une période de hors saison de quelques jours entre deux.
  • Contrairement aux parties rapides, les parties compétitives ont un fonctionnement particulier:
    • En mode Roi de la Colline : (Népal, Tour de Lijiang, Ilios Oasis), les parties se jouent en 2 rounds gagnants (donc 3 cartes au maximum, autrefois en 3 rounds gagnants avant la saison 6).
    • En mode Capture de Point : les deux équipes passent chacune en attaque et en défense. Chaque point pris vous donne un point. L’équipe qui obtient le plus de points l’emporte. Si les deux équipes sont à égalité, on rejoue une attaque/défense avec le temps qu’il restait à chaque équipe si elles sont arrivés au bout de la carte. Si une équipe ne parvient pas à récupérer un point avant la fin du temps, l’autre équipe devra seulement récupérer le point avec un meilleur pourcentage de capture (au minimum 33%). S’il y a égalité et que les équipes n’ont plus de temps, il y a match nul.
    • En mode Convoi : les deux équipes font l’attaque/défense. Celle qui amène le convoi le plus loin possible l’emporte. A noter : si la première équipe à attaquer n’a pas atteint le bout de la map, la seconde a juste à atteindre l’endroit où l’équipe précédente s’est arrêtée pour l’emporter. En cas d’égalité, si les deux équipes n’ont plus de temps, une prolongation est enclenchée et une nouvelle attaque/défense est engagée, jusqu’à ce que l’on obtienne un vainqueur.
    • En mode Hybride : idem que les deux précédents.
  • Après les parties de placement, à chaque fin de partie, votre rang est ajusté par rapport à la performance de votre équipe et la vôtre dans la partie. Depuis la saison 8, au-dessus du niveau Diamant, l’impact de la performance individuelle dans le cas de la côte a été retiré, favorisant donc le ratio victoires/défaites du joueur, afin de favoriser la concentration des joueurs sur la victoire et le teamplay plutôt que leur performance personnelle.

Je vais vous donner quelques conseils généraux pour mieux vous débrouiller dans votre progression en mode compétitif.

Maîtriser les cartes et les héros

Vous allez sûrement avoir des personnages favoris sur Overwatch, mais il y a une chose que vous ne pouvez pas choisir : les cartes. Mémorisez les spots de heals est un point important et mourir le moins possible est capital. Regardez aussi les spots utiles pour les tourelles de Symmetra, Torbjörn ou Bastion et les différents chemins qui vous sont accessibles pour faire une attaque, mais aussi par lesquels les ennemis peuvent vous surprendre. Certaines cartes sont propices à l’utilisation de certains héros, par exemple les snipers sont plutôt forts sur les cartes Convoi, mais sont moins utiles en mode Roi de la Colline. Ainsi même si vous devez jouer sur un héros sur lequel vous n’êtes pas trop à l’aise, connaître la carte vous permettra de vous sortir de mauvaises situations.

Avec cela, il vous faudra bien sûr connaître un minimum les héros du jeu. Blizzard a plutôt fait les choses bien en forçant les joueurs à devoir monter niveau 25 avant de pouvoir commencer les rankeds, histoire d’apprendre les bases du gameplay tout d’abord, mais aussi d’avoir une connaissance minimale des héros. Le mieux est cependant de vous rendre sur le champ de tir et d’essayer tous les héros pour connaître leurs capacités et éviter d’être surpris lors des parties. Overwatch ne comporte pas beaucoup de héros comparé à d’autres jeux du style, donc prendre en main 1 heure ou 2 heures les personnages est on ne peut plus bénéfique. Vous saurez alors que Chopper prend moins de dégâts lorsqu’il est en train de prendre sa potion de soins, que Doomfist récupère du bouclier lorsqu’il touche avec ses capacités, ce qui l’aide un peu dans les fights à survivre… des petites choses comme ça qui se remarque pas à moins d’avoir pris en main les personnages.

Pensez également à rester au courant des changements apportés par les mises à jour. Des notes de mise à jour sont affichés à chaque fois sur le launcher, avec les commentaires des développeurs sur les raisons des changements, ce qui est une excellente lecture à faire avant de se relancer dans le jeu (et tester les changements!). Ca arrive beaucoup trop souvent que des joueurs ne les lisent absolument pas ces notes et se font bien marcher dessus à cause de ça. Cas typique, le rework de l’ultime d’Ange était passé par dessus la tête de certains joueurs. « Comment ça tu peux plus ressuciter tout le monde ? Quoi, 30 secondes pour ressuciter quelqu’un? Mais c’est un scandale ! « . Et ça peut être assez frustrant et ironique de se faire gueuler dessus par un joueur qui connaît pas votre héros et vous dit que vous êtes nul dessus, le sommet de la bêtise. Bref, stay aware!

Pouvoir répondre aux besoins de l’équipe

J’entends par là que, comme sur ce que j’ai pu dire sur les rankeds de League of Legends, vous devez être capable de jouer tous les rôles. Attention, je ne dis pas tous les héros, mais bien les rôles, c’est-à-dire Attaque, Défense, Tank et Soutien. Le minimum serait donc de savoir jouer au moins un héros par rôle, et plus dans le ou les rôles que vous préférez. Le but est de pouvoir s’adapter aux choix de l’équipe adverse pour pouvoir mieux les contrer, mais aussi à ceux de votre équipe, en apportant des dégâts, du soin, des options de flank (action de contourner l’adversaire pour le mettre en déroute) et adopter la méta adéquate. Pour donner un ordre d’idées, la composition idéale est deux héros qui font du dégâts, deux soigneurs et deux tanks, avec bien évidemment des variantes au cours de la partie, ou selon le degré d’agressivité et de pression que vous voulez appliquer.

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Ange est un des soutiens les plus appréciés dans le jeu, notamment pour son pouvoir de résurrection. Fan art de alexnegrea

Profiter du switch

Je vais insister sur ce point, le switch est une mécanique capitale dans Overwatch, le changement d’un seul héros dans une équipe peut parfois faire une très grande différence au cours d’une partie. Prenons deux exemples concrets, Tracer est un personnage de switch typique en cas de prolongations, car elle permet de continuer à contester le point le temps que votre équipe revienne à la charge. Ange est extrêmement utile dans ces conditions également grâce à sa Résurrection, permettant de gagner un temps énorme au lieu de faire tout le trajet pour revenir sur le point. Autrement, Symmetra est un personnage typiquement utilisé sur des points fixes en défense pour protéger des accès, mais surtout pour son téléporteur, extrêmement utile à l’équipe en défense pour revenir sur le point en vitesse. Si toutefois le point est capturé, le joueur prend souvent l’option de switcher sur un autre personnage, Symmetra devenant moins efficace sur des phases de Convoi ou sur les seconds points sur des cartes comme l’Usine Volskaya ou le Temple d’Anubis.

Il y a bien entendu de nombreux cas où le switch est intéressant, et c’est au fur et à mesure que vous jouez et que votre vision de jeu s’améliore que vous en ferez bonne usage. L’important est de ne pas trop attendre. Si vous jugez le switch nécessaire, faites-le, même si vous avez un ultime en réserve. N’hésitez pas d’ailleurs à conseiller vos alliés sur d’autre héros en cas de problème, ce qui me permet de rebondir sur le conseil suivant. Vous apprendrez au fur et à mesure que switcher peut parfois être bien plus bénéfique que se borner à garder son héros parce qu’on a l’ultime ou très bientôt. Cette dynamique d’analyse de l’équipe adverse sera importante au fur et à mesure que vous montez de niveau.

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Torbjörn est, comme Symmetra, très intéressant pour la défense de point fixe. Fan art de Scebiqu

Communiquer avec vos alliés

En plus de la roue d’interactions et du chat écrit, Overwatch propose également un chat vocal, qui est bien souvent trop peu utilisé entre les joueurs en solo, et trop souvent bien utilisé pour insulter ses pairs. Si vous ne jouez pas avec vos amis, tentez un maximum d’utiliser les moyens de communication à votre disposition, que ce soit pour signaler un ennemi qui flank, pour dire que votre ultime est prêt, demander des soins, suggérer un autre héros, conseillez vos alliés, les motiver, etc. Même si vous êtes en escouade, pensez si vous n’êtes pas à 6 à passer sur le channel général de l’équipe pour pouvoir parler au reste de l’équipe.

A cause de la limite de héros, il arrivera sûrement que l’un de vos alliés choisisse le vôtre. Dans cette situation, soyez beau joueur, ne commencez pas à vous cracher à la gueule dès le début du match. Jetez un coup d’œil à sa carrière et les statistiques qu’il a sur ce personnage. S’il le joue majoritairement, faites-lui confiance, et attendez que quelques minutes se soient écoulées pour lui demander de switch si ça tourne au vinaigre. Dites vous cependant que si un de vos alliés switch, c’est soit parce que l’adversaire le contre trop bien, soit car il juge que l’équipe a besoin d’autre chose que son héros. Réfléchissez-y donc à deux fois avant de reprendre un héros abandonné par votre équipe.

Pensez également à parler en anglais, que ce soit en vocal ou à l’écrit, à moins que par chance votre équipe soit totalement française, sans quoi vous pourriez laisser à l’écart certains de vos alliés lors d’une attaque, et perdre inutilement de la force de frappe s’ils ne suivent pas. N’oubliez pas que certains personnages ont des noms différents en français et en anglais. Un petit rappel donc quand vous parlez des personnages:

  • Chacal (FR) = Junkrat (EN)
  • Fatale = Widowmaker
  • Ange = Mercy
  • Chopper = Roadhog
  • Faucheur = Reaper

Essayez au fur et à mesure de retenir le nom des zones sur les cartes. Cela aide beaucoup à communiquer rapidement la présence d’un ennemi ou autre. Par exemple, tous les choke points, le chemin d’entrée principal d’une carte tel que Hanamura ou Usine Volskaya est appelé main ou encore les highgrounds pour les zones en hauteur. Certaines particularités peuvent aussi être reprises pour parler d’une zone (exemple : 2e point d’Anubis, le côté droit des défenseurs est appelé dark, parce qu’il fait sombre, [merci captain Obvious])

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Genji est un des héros les plus difficiles à maîtriser du jeu, mais son ultime est très fort dans les mains d’un expert et dévastateur si couplé avec d’autres ultimes comme le Marteau Pilon de Reinhardt. Fan art de TsaoShin

Une ranked se joue en deux manches, rien n’est jamais perdu

La motivation est importante et il faut avoir un bon mental pour jouer en ranked. Comparé à d’autres jeux où perdre une première manche violemment est un mauvais présage pour la seconde, cela ne se vérifie pas du tout sur Overwatch. Sur certaines cartes, l’attaque est plutôt favorisée par rapport à la défense et inversement. Les cartes Convoi sont par exemple les plus dures à défendre, car une fois que plusieurs défenseurs ont été éliminés, l’attaque va tenter de désynchroniser au maximum la défense pour avancer le plus rapidement possible. La défense n’arrive plus à les arrêter et se fait alors rouler dessus. Au contraire, Hanamura est une carte extrêmement avantageuse pour la défense, et ce, sur les deux points de la carte. Tout est possible donc, les deux équipes peuvent toujours finir à égalité ; alors si vous sentez que vos alliés perdent confiance, motivez-les et forcez-les à se concentrer sur le jeu, plutôt que de rager dans le chat.

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Reinhardt est un personnage extrêmement populaire, pouvant encaisser une quantité astronomique de dégâts, utile dans n’importe quelle composition. Fan art de nakanoart

Terminons avec un dernier conseil, plutôt destiné aux plus néophytes des joueurs de FPS.

Ne vous précipitez pas

Je vais faire un nouveau parallèle avec LoL. Avoir un niveau d’anticipation et de vision de jeu globale dans ce jeu est crucial pour pouvoir jouer correctement avec son équipe, et cela prend vraiment beaucoup de temps, même après avoir atteint le niveau 30, et il est devenu beaucoup plus difficile de solo carry ces dernières saisons. Tout comme sur LoL, un joueur d’Overwatch qui joue avec son équipe et qui joue sur les conditions de victoire qu’on lui a donné sera plus enclin à remporter ses parties qu’un joueur jouant seul, en décalé par rapport à son équipe, n’apportant pas d’avantage en tuant des ennemis car l’équipe n’est pas là pour le soutenir.

Ainsi, prenez votre temps pour faire vos parties de placement, ne forcez pas si vous faites deux défaites à la chaîne. Faites une pause, ou alors changez vous les idées en partie rapide. Apprenez surtout à savoir qui est autour de vous, qui est mort chez vous ou en face pour savoir quand reculer ou avancer sur la carte, et toujours garder un œil sur les ultimes de vos alliés pour lancer l’assaut au moment opportun.

Voilà, je crois que c’est à peu près tout pour ce que j’avais de plus important à dire pour se lancer en ranked et accroître au mieux ses chances de victoire. Si vous terminez vos parties de placement, vous obtiendrez un tag et une icône de la saison, ainsi que des points de compétition, qui vous permettront d’acquérir les armes dorées de vos personnages préférés!

Je verrai si je réaliserai également un article sur les façons de s’améliorer sur Overwatch en terme de mécaniques et de skill individuel, ici j’ai voulu insister surtout sur ce qui permet d’améliorer sa façon de jouer en ranked dans une équipe.

Merci à vous d’avoir lu jusqu’au bout cet article, n’hésitez pas à partager également vos conseils si vous voulez, ainsi qu’à partager l’article à vos amis joueurs d’Overwatch!

A la prochaine, sur le blog ou en jeu, héros!